Mon jardin au naturel

Les végétaux représentent entre 11 et 15 % des déchets sur le territoire collecte du SMITOM-LOMBRIC*. La prise en charge de ces déchets par le service public entraine un coût de valorisation, sans compter la pollution que provoquent des bennes de collectes comme des déplacements en déchèterie (gaz à effet de serre, pollution de l’air). Une situation paradoxale, alors même que ces déchets représentent un véritable or vert : entièrement biodégradables, apprenons plutôt à les utiliser au jardin !

Un jardin zéro déchet c’est un gain de temps et d’économies !

picto carte déchèterie

Moins de passages en déchèterie

picto temps

Moins d’entretiens au quotidien

picto détente

Plus de temps pour profiter de son jardin !

picto économie

Plus besoin d’acheter des engrais, pesticides ou paillis

picto arrosage

Moins d’eau pour arroser vos plantations et votre jardin

picto planète

Moins de gaz à effet de serre pour notre planète

Quelles solutions sont possibles ?

1 Composter : fabrication d’un amendement organique gratuit issu de nos déchets !
Vous pouvez faire une demande de composteur ici. Le SMITOM-LOMBRIC peut vous aider en vous prodiguant des conseils et en réalisant un suivi de votre composteur, que ce soit pour un composteur dans le jardin d’un particulier ou dans une résidence avec jardin partagé.

2 Pour une habitation neuve, opter pour une surface de jardin adaptée à votre capacité à l’entretenir.

3 Choisir des arbres, des arbustes à croissance lente qui généreront moins de déchets (hortensia, myrte, etc.)

4 Privilégier les gazons à croissance peu rapide afin de tondre moins souvent.

5 Les haies basses sont à privilégier car elles auront moins besoin de tailles et généreront ainsi moins de déchets verts.
Au moment de planter une haie, on ne pense pas toujours à l’aspect qu’elle aura après quelques années… Or, certains végétaux peuvent gagner jusqu’à 1 mètre par an !

6 Privilégier les tontes hautes (7-8 cm) :

  • Les racines se développent en profondeur, donc l’herbe est plus résistante à la sécheresse ;
  • Diminue les risques d’invasions de plantes indésirables, car l’ombre évite la germination ;
  • Maintient un sol plus humide et plus fertile ce qui freinera l’installation de la mousse ;
  • Ralentit le développement du gazon et par conséquent produit moins de déchets de tonte.

7 Adopter le mulching :
il n’est pas toujours nécessaire de ramasser le gazon lors d’une tonte. Il existe une pratique appelée le mulching, ou herbicyclage, qui consiste à laisser sur place l’herbe finement coupée. Elle se décompose naturellement, apporte au sol des éléments nutritifs et maintient un bon apport d’humidité. Pour cela, retirer le sac de la tondeuse et laisser l’herbe tomber sur la pelouse. Il existe aussi des tondeuses mulching spécifiques.

8 Broyer les déchets organiques (branches) avec un broyeur afin d’en faire du paillage. Ceci est très utile pour éviter la pousse des adventices, maintenir l’humidité et enrichir le sol.

À SAVOIR
Avec 5m3 de branchages
on obtient 1m3 de broyat

Pailler !
Le paillage est une technique qui consiste à disposer une couche de matériaux organiques aux pieds des plantes et arbustes de votre jardin ou de votre potager (tonte de gazon, paille, broyat de végétaux, feuilles…). Cette pratique permet de protéger et d’améliorer la croissance des végétaux tout en conservant la fraîcheur de la terre, et en diminuant le développement des mauvaises herbes. Un jardin couvert d’un paillis sera toujours plus facile à entretenir. Cela vous fera gagner des heures de désherbage et d’arrosage.

À SAVOIR
1h de paillage vous fera gagner 10h d’entretien du jardin

10 Choisir des plantes couvre-sol mais non invasives, si des espaces sont à combler dans votre jardin. Exemples d’espèces couvre-sol : lysimaque rampante, thym serpolet, bruyère, sedums couvre-sol, marjolaine commune, euphorbe, geranium macrorrhizum, millepertuis, lamier.

11 Si vous avez un grand jardin et que celui-ci nécessite trop d’entretien, vous pouvez semer une prairie fleurie ou laisser une partie de votre jardin en jachère, ce qui favorisera la biodiversité dans votre jardin.

12 Enfin, l’éco-pâturage, permet d’entretenir le jardin grâce aux animaux (moutons…).

IL EST INTERDIT DE
Brûler ses déchets verts
La combustion de végétaux, en plus du risque d’incendie, produit des polluants très toxiques et dangereux pour la santé. Cette pratique est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

Jeter ses déchets verts dans la nature
Les dépôts sauvages de déchets organiques favorisent la prolifération des orties et autres plantes indésirables dans les chemins, en lisière de bois ou au bord des rivières. Ils sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

Zoom sur les biodéchets

Les biodéchets comprennent deux catégories de déchets : les déchets verts (du jardin) et les déchets alimentaires (de la cuisine). Il existe plusieurs manières de les valoriser.

Vous possédez déjà un composteur ?
Les bornes de collecte des déchets alimentaires sont complémentaires : vous pourrez y déposer vos restes de plats en sauce, carcasses de crustacés, viandes périmées, etc.
Des bornes de collecte des déchets alimentaires sont installées progressivement dans vos communes. Retrouvez le planning d’installation des bornes, leurs emplacements et le formulaire d’inscription au dispositif ici.

* Méthanisation : processus naturel de transformation des matières organiques en énergie, grâce à leur fermentation. En l’absence d’oxygène, les bactéries et micro-organismes dégradent les déchets organiques, ce qui produit du méthane. Ce biogaz peut être utilisé en tant que gaz naturel pour véhicules ou dans le réseau domestique, ou bien encore pour produire de la chaleur et de l’électricité. Le digestat (les déchets qui restent à la fin du processus), sont utilisés comme engrais naturel.

Sources : ADEME – MCE

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