FAQ Collecte des déchets alimentaires

La solution en abri-bacs présente plus d’avantages que les autres alternatives (bacs individuels pour une collecte en porte à porte ou points d’apport volontaire type « point d’apport volontaire »), car : 

  • Elle évite la dotation en bacs de l’ensemble des usagers, et les problèmes de stockage de ces bacs ; 
  • Elle permet un contrôle d’exploitation : la remontée des données rend possible un suivi de l’utilisation de chaque abri-bacs 
  • Elle permet d’optimiser la collecte : le ramassage est organisé sur une tournée précise, avant tout débordement ; 
  • Elle est moins onéreuse qu’une collecte en porte-à-porte. 

La solution de collecte en abri-bacs s’adresse aux ménages. Les gisements des professionnels sont, par nature, beaucoup plus importants en quantité, et leur prise en charge devrait mobiliser des moyens dédiés.  

Ce planning est mis en place pour permettre un temps de la communication suffisant pour chaque commune, et rendre possible la distribution des bioseaux et des cartes d’accès (via une permanence dans les communes lors de chaque phase ou lors de créneaux déterminés au préalable). 

Après avoir trié chez eux leurs déchets alimentaires au moyen d’un bioseau, les déchets alimentaires sont déposés dans des abri-bacs par l’habitant, sur le même modèle que la collecte actuelle du verre. 

Afin de les aider dans ce geste, le SMITOM-LOMBRIC mettra à disposition des bioseaux, afin de stocker les déchets alimentaires pendant une courte période avant leur dépôt. Les foyers volontaires disposeront également d’un badge d’accès, afin de pouvoir ouvrir l’abri-bacs. 

Les abri-bacs abritent un conteneur, qui sera collecté une fois par semaine. Il sera collecté par un camion de collecte plus petit que les camions de collecte habituels, spécialement étanchéifié pour l’occasion. 

L’accès aux abri-bacs est conditionné à l’obtention d’un badge d’accès par le foyer participant. Cette restriction est nécessaire à plusieurs titres : 

  • La remise du badge permettra un temps d’échange, afin que le foyer participant soit bien informé des modalités pratiques du service ; 
  • L’obtention du badge permettra d’éviter les dépôts de déchets non conformes dans les abri-bacs ; 
  • Elle permettra une quantification plus fine des apports, et l’adaptation des abri-bacs mis en place ; 
  • Le SMITOM-LOMBRIC disposera de la liste des adresses mails des usagers, ce qui permettra une communication ciblée en cas de problème, ou d’évolution du service.

Ainsi, seuls les foyers « motivés » se rendront aux abri-bacs, ce qui limite le risque d’incivilités. 

La fourniture d’un matériel adapté facilitera le geste de tri et rendra l’effort plus acceptable. C’est pourquoi les foyers seront équipés d’un bioseau à couvercle ajouré, permettant une meilleure circulation de l’air et évitant ainsi le développement d’odeurs, tout en permettant une alternative aux sacs krafts. 

Le SMITOM-LOMBRIC a tiré un certain nombre d’enseignements de l’expérimentions menée, notamment vis-à-vis de la fourniture de sacs kraft. Outre le fait qu’elle n’est pas nécessaire, cette fourniture se heurte à plusieurs difficultés : 

  • La question de la logistique de mise à disposition des sacs est cruciale pour un territoire étendu. En effet, même en multipliant les canaux de diffusion possibles (mairies, rendez-vous ponctuels de distribution lors d’événementiels, expédition par la poste, distribution par les agents du SMITOM…), la gestion quotidienne est lourde, et toute rupture de stock risque d’entrainer une désaffection vis-à-vis du service.
  • Sur les espaces où les sacs sont accessibles à l’intérieur des abri-bacs au seul moyen du badge d’accès, la mise à disposition se heurte à une utilisation excessive ou détournée des sacs kraft. 
  • Cette fourniture a un coût pour la collectivité, tant au niveau humain que financier.

C’est pourquoi le SMITOM ne fournira de sacs krafts auprès des habitants. Néanmoins, ces deniers peuvent utiliser leurs propres emballages pour déposer leurs déchets alimentaires, pour peu qu’ils soient compostables. Par ailleurs, le bioseau fournit sera plein sur les côtés, et ajouré sur le couvercle, ce qui limitera la fermentation et les odeurs liées. 

Les bacs présents dans les abri-bacs risquent de dégager une odeur de décomposition. Afin d’éviter les éventuels désagréments, nous prévoyons deux mesures préventives : 

  • Les bacs seront nettoyés 1 fois par mois ; 
  • Les emplacements déterminés avec les communes seront éloignés de toute habitation. 

Les déchets alimentaires sont généralement traités par méthanisation. Après avoir été collectés, ils sont rassemblés dans une installation où ils sont déconditionnés (ou « désemballés »).  

Cette étape permet de séparer mécaniquement la matière organique des indésirables (sacs plastiques, emballages et éventuelles erreurs de tri). Les déchets sont ensuite hygiénisés : on les chauffe, afin d’éliminer d’éventuels germes pathogènes.  

Ils sont ensuite stockés pour pouvoir fermenter, privés d’oxygène. Ainsi, ils se dégradent et produisent un biogaz qui sera utilisé comme combustible. Suite à cette étape, la fraction restante est utilisée comme fertilisant, pouvant être utilisée dans les champs.