SMITOM-LOMBRIC : Comment avez-vous eu connaissance de ce dispositif ?
Nathalie ZAWOL : Nous avons pris contact avec le SMITOM-LOMBRIC dans le cadre de la loi anti-gaspillage (AGEC) et la généralisation du tri à la source des biodéchets depuis le 1er janvier 2024.
Quelles ont été les étapes importantes dans la mise en place de votre composteur partagé ?
En avril 2023, une petite équipe de bénévoles, « l’escouade gaspillage », s’est constituée dans le cadre d’un projet de service concerté et climatique, DDTerre.
En septembre 2023, l’escouade prenait contact avec le SMITOM-LOMBRIC. Un mois plus tard, l’escouade communiquait en interne sur le dispositif qui allait être mis en place.
Le 8 novembre 2023, j’étais nommée référente de site grâce à la formation effectuée auprès de Moulinot, entreprise spécialisée dans la gestion des biodéchets.
Comment le composteur a-t-il été accueilli ?
Les composteurs ont été dans l’ensemble bien accueillis, surtout par notre service de restauration. En revanche, la suppression des corbeilles dans les bureaux et la mise en place de bioseaux à chaque étage ont mis plus de temps à être acceptés par les agents. Aujourd’hui, cependant, ces nouvelles pratiques semblent mieux comprises.
Avez-vous suivi la formation de référent de site proposée par le SMITOM ? Si oui, a-t-elle eu un impact sur votre pratique ?
La formation suivie a complété ce que je faisais naturellement de mes déchets alimentaires. En plus, j’ai eu la chance de faire partie d’un site de potager partagé au sein de ma commune.
La pratique du compostage vous demande-t-elle un investissement personnel important ?
Je trouve cela normal de trier nos déchets. Cela demande un investissement personnel (communication, ramassage des biodéchets, recherche de broyat…) mais grâce à notre escouade, d’autres agents de la DDT ont été sensibilisés et nous aident chaque semaine.